CET ÉTRANGE PAYS
Tous droits réservés
Cliquez sur la flèche pour écouter la vidéo
Tous droits réservés
Cliquez sur la flèche pour écouter la vidéo
Et je me suis enfui, j'ai fermé les paupières,
et
dans l'obscurité et la naissance de l'aube,
j'ai
vu frémir les heures, quelques rais de lumière
qui
se posaient, fugaces, dans un drôle de village,
au
coin d'une fenêtre, au bord de l'inconnu.
Quel
est ce paysage aux frontières des paupières?
Je
n'en sais fichtre rien, le saurais-je jamais?
Je
me laisse porter sur les ailes du temps.
Dans
ce village discret, à l'horizon des larmes,
les
douceurs d'un étang dont l'origine étrange
laisse
dans les esprits comme un songe en partance.
A
côté de l'étang, les contours d'un arbre
blanchis
par la lumière flottaient dans l'air du temps.
Quel
est ce paysage aux frontières des paupières?
Je
n'en sais fichtre rien, le saurais-je jamais.
Je
me laisse porter sur les ailes du temps.
Les
nuages s'effaçaient, pour les laisser passer.
Les
arbres balançaient leurs silhouettes dansantes
et
leurs branches lascives balayaient le grand vent,
les
humeurs du passé, les langueurs du présent,
et
sans grand intérêt les questions sans réponse.
Quel
est ce paysage aux frontières des paupières,
je
n'en sais fichtre rien, le saurais-je jamais.
Je
me laisse porter sur les ailes du temps.
Il
y a des canards qui, veinards, se prélassent,
un
éléphant fêtard qui fait trembler les arbres,
tomber
les escargots en équilibre instable.
Je
vois passer papa, maman, mon frère et ma sœur.
Que
verrais-je encore, j'en ai mal à la tête?
Quel
est ce paysage aux frontières des paupières,
je
n' en sais fichtre rien, le saurais-je jamais.
je
me laisse porter sur les ailes du temps.
Si
cette ritournelle agace, vous énerve,
c'est
normal, sachez-le, elle est écrite pour vous,
les
grincheux patentés et, à en dire du mal,
vous
serez plus léger, vous me direz merci
quand
tout s'arrêtera, ça ne tardera guère.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire